Nicolas de Flue meurt une génération avant le début de la Réforme. Mais sa mémoire a tôt fait de devenir un objet de concurrence entre catholiques et protestants. Luther voit en lui un antipapiste, Zwingli apprécie son opposition au mercenariat et les piétistes allemands aiment sa relation directe avec Dieu. Les catholiques, eux, louent ses dévotions, soulignent sa participation à la messe et son recours au conseil d'ecclésiastiques. Ils en feront même un saint, le seul de Suisse, en 1947. Nicolas de Flue, pomme de discorde confessionnelle ?

L’Association des foyers interconfessionnels de Suisse se dissout après 17 ans de soutien aux familles mixtes, c’est-à-dire dont chaque membre du couple est issu d’une confession différente, généralement catholique et protestante.

Juge et magistrat avant de devenir ermite, Nicolas de Flue a agi en plusieurs occasions comme médiateur. Une activité qu'il a poursuivie après son départ pour le Ranft. Son intervention à distance lors de la Diète de Stans, en 1481, a contribué à éviter l'éclatement de la Confédération. Que retenir de cette activité de pacificateur? Et pour quelle raison des grands d'Europe - le Duc de Milan ou Sigismond d'Autriche - ont-ils sollicité ses conseils ?

A Bethléem, le déplacement de vestiges archéologiques suscite bien des tensions. En effet, l’OLP dénonce le vol des fonts baptismaux d’une ancienne église byzantine, tandis que l’Israël se félicite d’avoir retrouvé cet objet après des années de recherche.

La cathédrale maronite Saint-Elie à Alep, en Syrie, vient d'être inaugurée après des mois de travaux - un symbole fort pour un pays ravagé par la guerre et en pleine crise économique.

Dans la région où il habite, Nicolas de Flue n'est pas le seul à vivre en ermite. Mais sa réputation d'abstinence totale de boisson et de nourriture - à l'exception d'une hostie de temps à autre - a fortement contribué à sa notoriété. Que sait-on de la vie quotidienne de cet homme qui, dès son jeune âge, s'est frotté aux pratiques ascétiques extrêmes?