En Jean 17, Jésus prie son Père, le soir avant d'être mis en croix. Il lui dit en particulier et c'est le verset 12 : « Lorsque j'étais avec eux, moi, je les gardais en ton nom, ce nom que tu m'as donné. Je les ai préservés, et aucun d'eux ne s'est perdu, sinon celui qui est voué à la perdition, pour que l'Ecriture soit accomplie. » Il parle ici essentiellement de son ministère terrestre qui va prendre fin. Il rend compte de sa mission et affirme à son Père qu'aucun de ceux qui lui avaient été confiés ne s'est perdu, exception faite de Judas. Par perdu, il faut entendre : ne s'est détourné de la vérité que Jésus était venu révéler au monde. En ce sens, il ont été « gardés dans le nom du Père ».
Quel sens pour nous aujourd'hui ? A la fois que le Christ désire que nous soyons toujours fidèle à sa révélation et que nous gardions ceux qui nous sont confiés dans le nom du père. Il y a ici une responsabilité à l'égard de nous-mêmes et à l'égard des autres croyants. Il s'agit d'une seule et même responsabilité : faire tout ce qui est en notre pouvoir pour rester et garder les autres dans la vérité que Jésus est venu nous révéler. Certes nos responsabilités ne s'épuisent pas avec celle-ci, mais cette responsabilité est importante.