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Vie affective: les relations humaines

L'être humain: une relation?

Par
Réponse de
La mort en soit ne m'effraie pas. Ce qui m'effraie, c'est l'interruption des relations que j'ai construite avec les personnes que j'aime. Pour moi, la vie n'a de sens qu'au travers de la qualité de ces relations. En aucun cas, je n'exclu du champ la relation à Dieu, mais celle-ci ne sera pas interrompue (j'espère que ce n'est pas prétentieux de le dire, mais c'est ma foi). Pour moi, la véritable mort n'est pas la mort physique, c'est la mort des relations. Et je ne peux envisager qu'une relation même à Dieu après la mort physique puisse effacer une relation à un être aimé avant la mort, car alors il me semblerai qu'il y a quelque chose de vain dans le système (vanité des vanités...?). Le problème est-il bien posé? Que dit la Bible à ce sujet ? Quel est votre point de vue ? Merci de votre aide
Votre peur reflète une profonde intuition de l'être humain. Cette même intuition
est à la base de la conception de l'être humain que nous trouvons dans la Bible.

L'être humain est plus qu'un ensemble d'os, de muscles, de cellules, etc. Dans
la Bible il est aussi, ou peut-être surtout, relation. Relation avec son passé,
relation avec les autres, relation avec Dieu.
C'est ses relations qui le construisent.
Au premier chapitre de la Genèse l'être humain est défini comme image (je lis:
vis-à-vis) de Dieu. Au deuxième chapitre c'est lorsque la femme est crée, que
l'homme commence à parler, à être pleinement homme. Dans la toute la Bible l'être
humain est appelé à se souvenir de son passé, de ceux qui souffrent et de Dieu. Au
début Dieu crée par la parole, et dans l'évangile de Jean c'est par la parole
qu'il donne la vie nouvelle en Jésus.
C'est parce que Dieu nous parle que nous existons. Et c'est parce qu'il continue
à nous parler et à entretenir une relation avec nous que la mort ne pourra pas
nous détruire.
Dans le chapitre 8 de l'épître au Romains Paul dira que rien, même pas la mort,
ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu.

Non seulement dans sa relation avec Dieu l'être humain reçoit une identité,
mais aussi, comme vous le soulignez, dans la relation avec les autres et aussi
avec son histoire.

Je pense que les relations qui nous forment seront ressuscitées avec nous, mais
sous quelle forme, je n'arrive pas à m'imaginer.