Aller au contenu principal
©Amélie Buri
i
Apprendre aux enfants que la mort fait partie de la vie
©Amélie Buri

Faut-il ouvrir les portes des cimetières aux enfants?

26 août 2025
Deuil
Traverser un deuil n’est jamais plaisant. Il semble donc naturel de vouloir épargner les plus jeunes. Mais le silence ou les métaphores protègent-ils vraimentles enfants? Les spécialistes préconisent de les associer à la peine de la famille autant que possible. Et de se mettre à leur écoute. Parler de la mort aux enfants est un geste d’amour et de vérité. Ainsi, l’expérience du deuil peut devenir aussi un chemin de lien et de confiance.
©iStock
Deuil
Par peur de bouleverser ou de faire de la peine, nombre d’adultes éludent la question de la mort et du deuil avec les enfants. Pourtant, il est primordialde leur en parler.
28 août 2025
©iStock
Blocage
Pionnière dans l’introduction de la réflexion sur la mort à l’école, Christine Fawer Caputo milite pour une éducation sensible qui intègre cette thématiquesans détour ni dramatisation.
29 août 2025
©Mathieu Paillard
Conte
La rédaction vous propose une histoire pour les 8-12 ans à lire à vos (petits-)enfants, pour lancer le débat en famille.
29 août 2025
Expérience
De nombreuses personnes rapportent avoir quitté leur corps à la suite d’un accident et rencontré la lumière avant de reprendre connaissance.
29 août 2025
©iStock
Deuil
Savoir que les adultes ont des émotions et n’ont pas réponse à tout est un bagage qui aidera les enfants quand ils devront faire face à la disparition d’un proche. Deux spécialistes encouragent à parler de la mort en famille avant que cet enjeu ne se conjugue au présent.
29 août 2025
©Amélie Buri
Création
Un ouvrage jeunesse invite à repenser notre rapport aux cimetières, îlots defraîcheur en ville, expositions à ciel ouvert, symboles de diversité et de l’évolutionde la société.
27 août 2025
Ressources supplémentaires

LA MORT ET LES ENFANTS

La mort fait peur. C’est ce que nous ne pouvons ni contrôler ni comprendre entièrement. Montaigne la décrivait comme une ombre qui nous suit partout. L’ignorer ne la fait pas disparaître. Au contraire, le silencerenforce souvent l’angoisse et la rend plus inquiétante. 


Dans le dossier de ce mois-ci, la rédaction explore précisément cette question, à travers des ouvrages jeunesse, des rencontres avec des spécialistes et des témoignages. D’ailleurs, les spécialistes recommandent de parler de la mort aux enfants avant même que ceux-ci y soient confrontés. Utiliser des mots simples et adaptés à leur âge permet de les préparer. Répondre honnêtement à leurs questions, sans les esquiver, aide à apaise rleurs peurs. Accueillir leurs émotions, mais également montrer que les adultes ont eux aussi des doutes et ressentent de la tristesse, contribue à dédramatiser la situation.


Les rites ont leur importance. Ils donnent un cadre et une place à l’enfant. Visiter un proche malade, assister à un enterrement, inventer un geste symbolique…Ces moments permettent d’atténuer l’angoisse pour faciliter la compréhension. Ils créent des repères et un lien avec l’histoire familiale. Parler de la mort, c’est aussiparler de la vie. De sa fragilité, mais aussi de sa beauté. Préparer un petit à cette réalité, c’est lui apprendre que la peur ne disparaît pas, mais que l’on peut vivre avec. Et que l’on peut, parfois, la regarder en face.