Comment croire "juste" ?
Je me sens ébranlée dans ma foi construite depuis toute petite. J'ai grandi dans une église où on "nous disait ce qu'il fallait croire". Et je suis à un moment de ma vie où je m'interroge… j'ai de la peine à croire "tout ce qu'il faudrait croire". Je désire interroger ma foi, grandir, la vivre autrement, mais… j'ai peur de "croire faux". Je ne sais pas si vous me comprenez. Pouvez-vous me guider ?
Je comprends parfaitement votre réaction. Vous avez non seulement le droit,
mais le devoir de vous "interroger". Ce devoir est une conséquence de la foi
chrétienne. Une foi authentique accepte de se vivre au risque du doute, de la
remise en question, de la critique. Quand ce n'est plus le cas, elle s'atrophie,
se ratatine, s'étiole.
De plus, contrairement à ce qu'on vous a enseigner, je ne crois pas que la foi
soit un grand sac dans lequel il faudrait mettre un certain nombre d'objets
(les objets de foiŸ). Quand le sac serait plein, on serait un bon croyant.
Certains objets ne devraient pas y entrer alors que d'autres y auraient tout naturellement
leur place. Car croireŸ, ce n'est pas croire que...Ÿ, mais croire en...Ÿ.La
foi est fondamentalement une relation à Dieu et par là à soi-même, au monde,
à autrui. Il n'y a dès lors pas de juste ou de faux contenu à la foi. Il y a
des manières authentiques ou inauthentiques de se rapporter à Dieu et la foi
est la manière authentique. Dès lors, pour savoir si j'entretiens une authentique
relation avec Dieu, avec moi-même ou avec autrui, il me faut sans relâche me
remettre à l'école de l'unique critère qui ait été donné aux chrétien: Jésus.
En lui et en ceux qui l'on précédé et suivi nous pouvons dévouvrir sans ne jamais
avoir fini de le faire ce que signifie mettre totalement sa confiance en Dieu et quelles
sont les multiples conséquences qui en découlent. N'ayez donc pas peur de croire
faussement. Aventurez-vous sur le chemin d'un compagnonage quotidien avec Dieu,
avec ce qui, de sa parole, retentit au travers de la Bible. Bonne route !
mais le devoir de vous "interroger". Ce devoir est une conséquence de la foi
chrétienne. Une foi authentique accepte de se vivre au risque du doute, de la
remise en question, de la critique. Quand ce n'est plus le cas, elle s'atrophie,
se ratatine, s'étiole.
De plus, contrairement à ce qu'on vous a enseigner, je ne crois pas que la foi
soit un grand sac dans lequel il faudrait mettre un certain nombre d'objets
(les objets de foiŸ). Quand le sac serait plein, on serait un bon croyant.
Certains objets ne devraient pas y entrer alors que d'autres y auraient tout naturellement
leur place. Car croireŸ, ce n'est pas croire que...Ÿ, mais croire en...Ÿ.La
foi est fondamentalement une relation à Dieu et par là à soi-même, au monde,
à autrui. Il n'y a dès lors pas de juste ou de faux contenu à la foi. Il y a
des manières authentiques ou inauthentiques de se rapporter à Dieu et la foi
est la manière authentique. Dès lors, pour savoir si j'entretiens une authentique
relation avec Dieu, avec moi-même ou avec autrui, il me faut sans relâche me
remettre à l'école de l'unique critère qui ait été donné aux chrétien: Jésus.
En lui et en ceux qui l'on précédé et suivi nous pouvons dévouvrir sans ne jamais
avoir fini de le faire ce que signifie mettre totalement sa confiance en Dieu et quelles
sont les multiples conséquences qui en découlent. N'ayez donc pas peur de croire
faussement. Aventurez-vous sur le chemin d'un compagnonage quotidien avec Dieu,
avec ce qui, de sa parole, retentit au travers de la Bible. Bonne route !