Dieu - femme et mère?
ayant été abusée par quelqu'un de la famille quand j'étais encore une petite fille de quatre ans, et maintenant après avoir été violée une deuxième fois, je ne peux pas prier dieu comme père, ou au masculin. je prie dieu comme ma Mère, amie, déesse. je ne peux approcher un dieu au masculin. mais comme on ne prie pas dieu-mère dans l'église, je me demande si ce que je fais est légitim? je me suis déjà souvent forcée de prier dieu comme père, roi,... mais tout ces images me disent rien. Si elle est toujours là, j'espère que Dieu ne m'em voudra pas que je la prie et appelle ma Mère, quand j'ai encore la force car bientôt je ne peux plus et je suis au bout. juste de penser qu'elle m'aime malgré tout me donne de l'espoir.
Bonjour Morticia,
Votre récit m'a touchée. Je ne suis pas sûre de pouvoir mesurer votre souffrance,
mais j'ai l'impression de comprendre votre révolte contre l'image d'un Dieu
au masculin qu'on appelle Père.
Il fut un temps où j'étais moi-même en recherche d'un autre vocabulaire pour
elle - ou lui.
A mon avis, les images traditionnelles sont d'un côté le fruit d'une longue
histoire dominée par les hommes. Et elles réflètent d'un autre côté notre incapacité
de trouver des noms et des images justes pour parler de ou à Dieu.
Je crois sincèrement que Dieu n'est ni homme ni femme ni père ni mère. Il est
au-dessus de tout cela - - ou peut-être un peu de tout cela.
Ce qui compte est la relation que vous avez avec Dieu. Vous êtes plus à l'aise
avec l'image de la mère? Je crois que Dieu comprend que c'est à elle que vous
parlez quand vous l'appelez ainsi.
D'ailleurs, le chapitre 66 du prophète Esaïe présente Jérusalem, ville d'habitation
de Dieu, avec des attributs féminins. Le prophète dit qu'elle allaitera son
peuple et qu'elle le consolera comme une mère.
Je trouve personnellement légitime et très beau de rappeler et de souligner
les côtés féminins de Dieu. Et vous avez raison: cela manque trop souvent dans
notre langage liturgique.
Votre récit m'a touchée. Je ne suis pas sûre de pouvoir mesurer votre souffrance,
mais j'ai l'impression de comprendre votre révolte contre l'image d'un Dieu
au masculin qu'on appelle Père.
Il fut un temps où j'étais moi-même en recherche d'un autre vocabulaire pour
elle - ou lui.
A mon avis, les images traditionnelles sont d'un côté le fruit d'une longue
histoire dominée par les hommes. Et elles réflètent d'un autre côté notre incapacité
de trouver des noms et des images justes pour parler de ou à Dieu.
Je crois sincèrement que Dieu n'est ni homme ni femme ni père ni mère. Il est
au-dessus de tout cela - - ou peut-être un peu de tout cela.
Ce qui compte est la relation que vous avez avec Dieu. Vous êtes plus à l'aise
avec l'image de la mère? Je crois que Dieu comprend que c'est à elle que vous
parlez quand vous l'appelez ainsi.
D'ailleurs, le chapitre 66 du prophète Esaïe présente Jérusalem, ville d'habitation
de Dieu, avec des attributs féminins. Le prophète dit qu'elle allaitera son
peuple et qu'elle le consolera comme une mère.
Je trouve personnellement légitime et très beau de rappeler et de souligner
les côtés féminins de Dieu. Et vous avez raison: cela manque trop souvent dans
notre langage liturgique.