
Pourquoi des calendriers différents dans le protestantisme?
Je suis un peu troublé par les différents ordres liturgiques que l'on trouve dans le protestantisme. Si pour Avent, Noël, Pâques, Ascension et Pentecôte, il n'y a pas de problème, entre ces grandes fêtes, les dénomminations et thèmes des dimanches sont très différents: entre les noms latins (chez certains luthériens) et les numéros (chez d'autres), on y perd son ... latin.
r>Pour être bref, -et forcément un peu schématique-, répondons ceci:
Luther, -et la plupart des églises luthériennes à sa suite-, a tout simplement
repris le calendrier liturgique de l'Eglise (catholique romaine) de son temps.
D'où la désignation des dimanches ordinaires: Dimanches après l'Epiphanie, et
dimanches après Pentecôte -ou après la Trinité-. De là également des noms latins
donnés aux dimanches de temps de fête, selon les premiers mots du psaume spécifique
à chaque dimanche.
A la suite de Calvin, les églises réformées n'ont conservé aucun calendrier
liturgique. Ce n'est que récemment, et par le dialogue oecuménique, qu'elles
en ont découvert le bien-fondé: une grande partie des églises réformées ont
donc repris à leur compte le calendrier nouveau de l'Eglise romaine, défini
-si je ne me trompe-, à la suite de Vatican II: désignation des dimanches de
chaque temps liturgique par des numéros.
Certes, il serait agréable d'avoir les mêmes désignations dans l'ensemble de
la chrétienté occidentale -car dans les églises orientales, c'est encore autre
chose-, mais il y a certainement d'autres causes pour lesquelles il vaut la
peine de s'investir.
Luther, -et la plupart des églises luthériennes à sa suite-, a tout simplement
repris le calendrier liturgique de l'Eglise (catholique romaine) de son temps.
D'où la désignation des dimanches ordinaires: Dimanches après l'Epiphanie, et
dimanches après Pentecôte -ou après la Trinité-. De là également des noms latins
donnés aux dimanches de temps de fête, selon les premiers mots du psaume spécifique
à chaque dimanche.
A la suite de Calvin, les églises réformées n'ont conservé aucun calendrier
liturgique. Ce n'est que récemment, et par le dialogue oecuménique, qu'elles
en ont découvert le bien-fondé: une grande partie des églises réformées ont
donc repris à leur compte le calendrier nouveau de l'Eglise romaine, défini
-si je ne me trompe-, à la suite de Vatican II: désignation des dimanches de
chaque temps liturgique par des numéros.
Certes, il serait agréable d'avoir les mêmes désignations dans l'ensemble de
la chrétienté occidentale -car dans les églises orientales, c'est encore autre
chose-, mais il y a certainement d'autres causes pour lesquelles il vaut la
peine de s'investir.

