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Mouvements religieux

On ouvre, on ouvre, jusqu'où ?

Par
Réponse de
Beaucoup d'unitariens ne sont même plus chrétiens, je crois. On les appelle unitariens universalistes, si j'ai bien compris (j'ai un peu surfé sur google). Est-ce que ce genre de courant ne risque pas de diluer jusqu'à détruire la "foi chrétienne" ? On ouvre, on ouvre, jusqu'où ?
Comme vous, je suis aller surfer, dans l'espoir d'y voir un peu plus clair dans
cette jungle des mouvements unitariens. Il me semble que parmi eux, on trouve
des Eglises classiques, dont la caractéristique principale est de ne pas parler
de Dieu en termes trinitaires. (Ce qui ne veut pas dire que l'idée soit évacuée).
Mais en surfant, on s'aperçoit qu'il y a surtout des gens qui cherchent à comprendre
le monde, Dieu, la spiritualité, en mettant en avant l'expérience personnelle,
les sentiments.
D'après la formulation de votre question, votre préoccupation est celle de maintenir
l'héritage de la foi chrétienne, dans un souci d'ouverture, certes, mais vous
vous posez la question des limites.
Ces chercheurs libres que sont ces "unitariens universalistes" ne paraissent
pas se préoccuper d'un héritage à maintenir ou d'une Eglise chrétienne à sauvegarder.
Leur dire qu'ils ne sont plus chrétiens suscitera des protestations chez les
uns, mais des haussements d'épaules chez les autres.
"On ouvre, on ouvre, jusqu'où ?" De leur côté, probablement que plus on ouvre,
mieux c'est.
La question devient cruciale du côté des responsables d'Eglises: en effet, ceux-ci
doivent à la fois encourager le questionnement personnel, et fixer des limites
au-delà desquelles on ne peut plus se considérer comme membre du Corps du Christ.