En Laponie suédoise, on le surnomme le «prêtre de la route». Chaque semaine depuis dix ans, Jean-Claude Marclay sillonne, seul dans sa voiture, une paroisse de la taille de la Suisse. Cette terre hostile, désertée par le soleil et soumise au froid extrême huit mois par an, ce Valaisan d’origine en est tombé amoureux. Dans cette nature inspirante envahie par l’industrie minière, il s’engage pour le climat et les autochtones, dont fait partie le peuple Sami.